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Pourquoi je crois que j'ai faim
Le corps n'a finalement pas besoin de tant de nourriture que ça pour fonctionner correctement. C'est la découverte la plus "révolutionnaire" que j'ai faite dernièrement.
Evidemment je mange, mais au final pas tant que ça, comparativement à avant. Par contre, j'ai besoin d'eau.
C'est le premier conseil minceur qu'on pourrai donner : avant de manger, vérifiez que vous n'avez pas soif .
Le corps n'est pas capable de différencier les signaux envoyés par le cerveau en matière de faim et de soif : vous aurez donc les mêmes sensations physiques.
Globalement, en dehors de l'heure des repas, si subitement vous pensez avoir faim : buvez.
Attention pas des litres non plus ! un petit verre d'eau fait très bien l'affaire.
Si la sensation persiste, alors peut être que vous avez réellement faim et là au choix, soit on grignote....soit on attend, en pensant bien à rectifier le tir la prochaine fois. Au moment des repas, on mange !!
En chrono, on n'augmente jamais sa part de végétal mais sur le fromage, les protéines du midi et celles du soir, on y va gaiement
Comment arriver à un apport optimal de nourriture quotidienne, sans manger trop (ni trop peu) ?
Pour cela il faut bien comprendre pourquoi on croit avoir faim, pourquoi on croit sans cesse avoir BESOIN de manger.
La plupart de nos prises de nourriture n'ont rien à voir avec nos sensations physiques.
La nourriture est bien souvent une dépendance acquise dès le plus jeune âge et entretenue par la suite. Au départ le lait "est" notre mère, on boit son lait mais aussi sa voix, son odeur, ses paroles. On se nourrit d'elle. Par la suite on ne tête plus (si vous têtez encore........n'oubliez pas que la lait c'est plus super adapté maintenant ), mais on recherche toujours ce contact, cette fusion, cette chaleur : la nourriture devient une dépendance, nos émotions lui deviennent associées.
On crée une relation à la nourriture qui n'a rien à voir avec la faim.
A cela s'ajoute la façon dont on a été nourri, qui ne tenait pas forcément compte de nos sensations "finis ton assiettes, il y a des enfants qui meurent de faim" ou qui se faisait sous la contrainte "finis tes légumes sinon pas de dessert".
La sensation de faim est totalement oubliée, dénaturée.
Il y aussi le sucre comme suprême récompense après un effort ou une bonne note.
La nourriture peut aussi combler un manque affectif, nous rapprocher d'une personne trop lointaine, recréer ce "cocon" dans lequel on est si bien.
Dépendre de la nourriture permet de moins dépendre des parents, des adultes. La nourriture est véritablement un produit addictogène .
L’ingestion de nourriture déclenche la sécrétion de dopamine comme signal de plaisir. On peut se
« shooter » à la nourriture pour déclencher cette dopamine.
A l'adolescence, d'autres dépendance se créent, ont est libre, on boit (trop), on mange (trop) et des aliments gras, sucrés, qui nous font "plaisir". On veut se faire "plaisir" tout en ne se doutant pas qu'on se fait aussi beaucoup de mal.
Pourquoi mange t-on finalement ?
Je dois manger car .. je suis obsédé par un aliment
Je dois manger car .. j’ai vu cet aliment sur la table
Je dois manger car .. je suis fatigué, je rentre du travail
Je dois manger car .. je suis angoissé, contrarié
Je dois manger car .. je suis invité
Je dois manger car .. pour faire plaisir, pour être poli
Je dois manger car .. je n’ai pas d’énergie
Je dois manger .. mon petit déjeuner car j’aurais faim plus tard
Je dois manger car .. je n’aurais pas le temps plus tard
Je dois manger car .. je ne dois pas sauter un repas
Je dois manger car .. ça sent trop bon
Je dois manger car .. c’est l’heure !
Je dois manger car .. je vais tomber dans les pommes si je ne croque pas quelque chose.
A chacune de ces "bonnes" raisons de manger, qui n'ont chacune rien à voir avec la faim, il y a une réponse. La soif oui, mais le plus souvent il faut chercher comment dissocier nos émotions de la nourriture.
Par exemple : si vous devez manger parce que vous êtes fatigué, reposez vous et si c’est une fatigue émotionnelle, trouvez une autre solution.
C'est un travail très long, mais salutaire sur le long terme. Et au final vous serez surpris par le peu de nourriture dont vous avez finalement besoin pour fonctionner une journée entière.
Le coloriage d'un mandala est un bon moyen de se recentrer sur soi et sur ses émotions .
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